Grosse semaine pour les professionnels de santé animale de Madagascar. Du 8 au 13 mai, deux formations se sont succédé. La première visait à renforcer les capacités du Laboratoire national de diagnostic vétérinaire (LNDV). La seconde focalisait davantage sur la surveillance épidémiologique des maladies animales et zoonoses.

Santé animale et surveillance biologique

Depuis la mise en place du réseau MADSUR en 2014, le LNDV fait partie intégrante de la surveillance des maladies animales. En effet, la Direction des services vétérinaires de Madagascar y a recours, notamment pour les investigations.

Cette formation a permis de :
  • renforcer les capacités de diagnostic des principales maladies transfrontalières, telles que la fièvre aphteuse, et des principales maladies prioritaires
  • définir l’orientation générale sur le renforcement des capacités transversales du LNDV en termes de maintenance/qualité/gestion des déchets
  • identifier la solution pour la pérennisation des activités de diagnostic des maladies prioritaires au sein du laboratoire.

Vers une certification ISO 9001, gage de confiance

À moyen terme, l’objectif est de permettre au LNDV de remplir toutes les conditions nécessaires à la certification ISO 9001.
En effet, disposer d’un laboratoire où des normes internationales sont respectées permettrait d’assurer une certaine confiance/qualité.
De plus, il est prévu de miser sur la mise en réseau régional des laboratoires. Bâtir un système de surveillance épidémiologique résilient repose en effet sur une réelle coopération.

Formation des vétérinaires du réseau MADSUR

Cette formation a notamment permis de :

  • renforcer leurs capacités en matière de surveillance des maladies animales (investigation, protocoles, alertes, analyses de laboratoires, etc.)
  • partager les informations et expériences
  • se pencher sur les maladies des ruminants, des volailles, des porcs, etc., mais aussi sur de nouvelles thématiques d’importance régionale et internationale