Une première cohorte pour les Seychelles
Composée de 18 professionnels de santé, cette cohorte avait débuté sa formation en février 2024. Cette formation, d’une durée de 13 semaines, allie théorie et de pratique. Portée par le réseau SEGA – One Health de la Commission de l’océan Indien (COI), elle vise à doter les États membres de ressources qualifiées en épidémiologie de terrain.
Pourquoi miser sur l’épidémiologie de terrain ?
L’épidémiologie de terrain joue un rôle essentiel dans la prévention et la gestion des maladies. La mobilisation des épidémiologistes de terrain comoriens et mauriciens, respectivement sur les épidémies de choléra et de dengue, illustre son importance.
La formation FETP-Frontline One Health permet ainsi de renforcer les capacités à :
- identifier les épidémies
- enquêter sur leurs causes
- mettre en place des mesures de contrôle efficaces.
Cette expertise est cruciale pour protéger la santé de la population mais aussi, et surtout, prévenir la propagation des maladies.
Deuxième cohorte et Master
Une nouvelle cohorte du FETP-Frontline débutera sous peu. Un nouveau groupe de professionnels de santé aura ainsi l’opportunité de se former et de contribuer activement à la sécurité sanitaire nationale et régionale.
De plus, 2 professionnels de santé seychellois pourront intégrer, cette année, le Master FETP récemment accrédité.
En investissant dans la formation et le renforcement des capacités des ressources humaines, le réseau SEGA – One Health démontre son engagement envers la sécurité sanitaire régionale.
À propos du FETP-Frontline One Health
La formation fait partie des pôles thématiques du réseau SEGA – One Health, depuis sa création en 2009. Avec le soutien de l’Agence française de développement et de l’Union européenne, le réseau propose ainsi une formation dédiée à l’épidémiologie de terrain. La version courte, de 13 semaines, correspond au FETP-Frontline. À l’issue des 13 semaines de formation, les diplomés disposent de 28 crédits ECTS.
Aux Seychelles et à Maurice, cette formation s’effectue en collaboration avec le Mauritius Institute of Health. C’est l’Institut National de Santé Publique et Communautaire qui accompagne les professionnels de santé malagasy dans cette formation. Aux Comores, cet accompagnement est effectué par l’École de Médecine et Santé Publique.
* données au 19 avril 2024
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