Dans le monde, les maladies vectorielles constituent un problème majeur de santé publique. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elles engendrent chaque année plus de 700 000 décès. Ces maladies sont causées par des pathogènes transmis à l’homme par des vecteurs tels que les moustiques ou les tiques.

Les maladies vectorielles dans l’océan Indien

Dans la région de l’océan Indien, les effets dévastateurs de l’épidémie de Chikungunya en 2005-2006 ont été une véritable prise de conscience de la gravité de ces maladies vectorielles. C’est d’ailleurs en réponse à cette crise sanitaire et économique que le réseau SEGA – One Health de la COI, a été créé.

Outre le chikungunya, d’autres maladies à transmission vectorielle telles que la dengue et le paludisme sévissent dans la région de l’océan Indien. Ces maladies ont un impact significatif sur :

  • la santé des populations locales
  • les économies des pays touchés

Quel appui du réseau SEGA – One Health ?

Depuis sa création, le réseau SEGA – One Health a joué un rôle essentiel dans la collecte et le partage d’informations. En effet, les maladies vectorielles représentent environ la moitié des données sanitaires échangées. Cette collaboration régionale permet de :

  • mieux comprendre ces maladies
  • anticiper l’émergence de nouveaux foyers
  • prendre des mesures de contrôle appropriées

C’est dans ce contexte que le réseau SEGA apporte son soutien à la « Vector Biology and Control Division » du ministère de la Santé et du Bien-être de Maurice. En fournissant un appareil PCR, le réseau SEGA – One Health aide Maurice à détecter la présence de pathogènes dans les vecteurs. Cette technologie de pointe permet une détection plus précise et rapide des agents pathogènes.