{"id":754,"date":"2021-03-16T17:15:32","date_gmt":"2021-03-16T13:15:32","guid":{"rendered":"https:\/\/segaonehealth.org\/?page_id=754"},"modified":"2022-07-22T11:37:26","modified_gmt":"2022-07-22T07:37:26","slug":"surveillance","status":"publish","type":"page","link":"https:\/\/segaonehealth.org\/surveillance\/","title":{"rendered":"Surveillance"},"content":{"rendered":"
Voici une liste non exhaustive des crises sanitaires ayant eu lieu dans l\u2019espace COI depuis l\u2019\u00e9pid\u00e9mie de chikungunya en 2006 :<\/p>\n<\/div>
Chikungunya <\/strong>(oc\u00e9an Indien)<\/p>\n<\/div><\/div><\/div> Fi\u00e8vre de la Vall\u00e9e du Rift <\/strong>(Madagascar et Comores)<\/p>\n<\/div><\/div><\/div> Grippe pand\u00e9mique\u00a0 <\/strong>A(H1N1)pdm09 (oc\u00e9an Indien)<\/p>\n<\/div><\/div><\/div> Varroase des abeilles <\/strong>(Madagascar)<\/p>\n<\/div><\/div><\/div> Peste des petits ruminants <\/strong>(Comores)<\/p>\n<\/div><\/div><\/div> Varroase des abeilles <\/strong>(Maurice)<\/p>\n<\/div><\/div><\/div> Conjonctivite <\/strong>(oc\u00e9an Indien)<\/p>\n<\/div><\/div><\/div> Dengue <\/strong>(Seychelles) Fi\u00e8vre aphteuse <\/strong>(Maurice)<\/p>\n<\/div><\/div><\/div> Varroase <\/strong>(La R\u00e9union) Peste <\/strong>(Madagascar)<\/p>\n<\/div><\/div><\/div> Dengue<\/strong> et Rougeole\u00a0<\/strong>\u00e0 l\u2019\u00e9chelle r\u00e9gionale<\/p>\n<\/div><\/div><\/div> Fi\u00e8vre aphteuse<\/strong>\u00a0(Comores)<\/p>\n<\/div><\/div><\/div> Covid-19 <\/strong>+ Foyers r\u00e9currents de peste, paludisme, maladies transmises par les tiques\u2026<\/strong><\/p>\n<\/div><\/div><\/div> La surveillance au niveau r\u00e9gional consiste essentiellement au partage des informations sanitaires entre les pays. Cette derni\u00e8re est<\/strong>\u00a0coupl\u00e9e \u00e0 une veille sanitaire international<\/strong>e r\u00e9alis\u00e9e par la COI. En pratique, tous les mois, les responsables de surveillance des pays participent \u00e0 une t\u00e9l\u00e9conf\u00e9rence anim\u00e9e par la COI et le CIRAD. Chacun y expose la situation sanitaire dans son pays. Ces t\u00e9l\u00e9conf\u00e9rences sont aussi l\u2019occasion de poser les questions et de faire des \u00e9changes d\u2019exp\u00e9rience.<\/p>\n<\/div> L’Unit\u00e9 de veille sanitaire de la COI r\u00e9alise quotidiennement une v\u00e9rification des \u00e9v\u00e9nements sanitaires pouvant repr\u00e9senter un risque pour la r\u00e9gion<\/strong>. En cas d\u2019urgence, les services v\u00e9t\u00e9rinaires sont avertis imm\u00e9diatement par courriel ou par t\u00e9l\u00e9phone. Les r\u00e9sultats de cette activit\u00e9 de veille sanitaire sont synth\u00e9tis\u00e9s et partag\u00e9s tous les mois via t\u00e9l\u00e9conf\u00e9rence.<\/p>\n<\/div> Depuis d\u00e9but 2016, un programme r\u00e9gional de surveillance \u00e9lectronique des maladies animales ou e-surveillance<\/strong> existe. En effet, le d\u00e9nominateur commun des probl\u00e8mes des pays \u00e9tait la remont\u00e9e des donn\u00e9es. Dans le cadre de cette e-surveillance, tout en respectant les sp\u00e9cificit\u00e9s des syst\u00e8mes de surveillance de chaque pays en termes de dispositif de terrain et de maladies prioritaires, les donn\u00e9es sont saisies sur smartphone \u00e0 chaque visite de ferme. Elles sont ensuite envoy\u00e9es vers une base de donn\u00e9es en ligne. Chaque pays dispose de sa base de donn\u00e9es, administr\u00e9e par l\u2019unit\u00e9 de surveillance des services v\u00e9t\u00e9rinaires. La e-surveillance est actuellement op\u00e9rationnelle aux Seychelles, \u00e0 Madagascar, \u00e0 Maurice et aux Comores<\/strong>.<\/p>\n Ces bases de donn\u00e9es des pays ont la m\u00eame structure, avec les m\u00eames variables. Au niveau r\u00e9gional, cela permet de regrouper les donn\u00e9es et de faire une analyse commune<\/strong>\u00a0afin d’identifier les tendances de maladies communes aux pays.<\/p>\n<\/div>\n<\/div>\n 60% des maladies infectieuses chez l\u2019homme (et 75% des maladies \u00e9mergentes) sont d\u2019origine animale<\/strong>. De m\u00eame, cinq nouvelles maladies humaines apparaissent chaque ann\u00e9e dont trois sont d\u2019origine animale<\/strong>. Une surveillance efficace implique donc une articulation entre les autorit\u00e9s de sant\u00e9 publique, les services v\u00e9t\u00e9rinaires et les instances charg\u00e9es de l\u2019environnement. Et ce, conform\u00e9ment \u00e0 l\u2019initiative \u00ab One Health<\/em> \u00bb (une seule sant\u00e9) promue par les Organisations Mondiales de la Sant\u00e9 Humaine et Animale (OMS et OMSA).<\/p>\n<\/div> Elle est d\u00e9finie comme une priorit\u00e9 mondiale aussi bien par l\u2019OMS, l\u2019OMSA mais aussi les Nations Unies. L\u2019antibior\u00e9sistance est une th\u00e9matique f\u00e9d\u00e9ratrice qui int\u00e9resse tous les secteurs : sant\u00e9 publique, sant\u00e9 animale, environnement.<\/strong> Elle fait l\u2019objet d\u2019une surveillance One Health<\/em> au niveau r\u00e9gional dans les \u00c9tats membres de la COI. Cette surveillance r\u00e9gionale cible particuli\u00e8rement les Ent\u00e9robact\u00e9ries productrices de B\u00e9talactamases \u00e0 Spectre \u00e9largi ou (EBLSE)<\/strong> qui peuvent induire des r\u00e9sistances \u00e0 plusieurs famille d\u2019antibiotiques en m\u00eame temps. Toutefois, en plus de ces EBLSE, chaque pays ajoute des germes sp\u00e9cifiques d\u2019importance nationale.<\/p>\n Au niveau sant\u00e9 humaine, cette surveillance est bas\u00e9e sur les laboratoires. \u00a0Un accent particulier est mis sur les pr\u00e9l\u00e8vements d\u2019origines communautaires. En ce qui concerne la sant\u00e9 animale, il s\u2019agit d\u2019enqu\u00eates transversales r\u00e9p\u00e9t\u00e9es chez les animaux de rente.<\/p>\n Ce r\u00e9seau de surveillance anim\u00e9e est pilot\u00e9 par le CIRAD, dans le cadre de son partenariat avec la COI. De plus, ce r\u00e9seau b\u00e9n\u00e9ficie \u00e9galement de la participation de centres d\u2019excellence \u00e0 l’instar de l\u2019Institut Pasteur de Madagascar et du laboratoire de Centre Hospitalier de Saint Denis (La R\u00e9union). Outre l\u2019animation, les appuis aux pays ont consist\u00e9 aussi \u00e0 l\u2019\u00e9quipement des laboratoires qui en ont eu besoin et \u00e0 la construction de comp\u00e9tence via des formations anim\u00e9es par des experts du r\u00e9seau SEGA One Health. Une proc\u00e9dure de contr\u00f4le qualit\u00e9 est pr\u00e9vue. De m\u00eame que l\u2019interaction avec la recherche pour identifier les supports mol\u00e9culaires de ces r\u00e9sistances.<\/p>\n<\/div> Des mortalit\u00e9s humaines dues \u00e0 la rage sont enregistr\u00e9es chaque ann\u00e9e \u00e0 Madagascar. De m\u00eame, plusieurs foyers de rage animale, que ce soit sur des chiens ou sur des ruminants sont rapport\u00e9s chaque ann\u00e9e. L\u2019appui de la COI \u00e0 la surveillance et \u00e0 la lutte contre la rage a commenc\u00e9 depuis le RSIE2. Il s\u2019agit maintenant d\u2019accompagner Madagascar dans l\u2019\u00e9limination de la rage<\/strong>.<\/p>\n Du c\u00f4t\u00e9 animal, la surveillance de la rage est int\u00e9gr\u00e9e au sein du r\u00e9seau MADSUR, \u00a0int\u00e9grant aussi des donn\u00e9es n\u00e9cessaires pour la sant\u00e9 humaine. Pour la sant\u00e9 humaine, la surveillance des cas de rage et de morsure est incluse dans le cadre du SIMR<\/span>.Pour ce qui est des investigations en cas de foyer, elles entrent dans le cadre des appuis \u00e0 l\u2019investigation.<\/p>\n L\u2019appui passe par la mise en \u0153uvre de mesures de contr\u00f4le appropri\u00e9es. <\/strong>Ces\u00a0contr\u00f4les se font\u00a0en fonction du niveau de circulation de la rage dans les diff\u00e9rents districts. Cela inclut, de fa\u00e7on non exhaustive, les campagnes de vaccination des chiens<\/strong>, la gestion des populations canines<\/strong> et toutes les d\u00e9penses y aff\u00e9rentes.<\/p>\n Voyant les efforts fournis par le pays en mati\u00e8re de lutte contre la rage, et aussi sous l\u2019impulsion de discussion avec l\u2019UVS et la DSV de Madagascar, l\u2019OIE a d\u00e9cid\u00e9 d\u2019attribuer 100000 doses de vaccins antirabique \u00e0 Madagascar. La mise en \u0153uvre de cette campagne de vaccination se fait avec l\u2019appui technique et financier de la COI dans le cadre du r\u00e9seau SEGA One health, \u00e0 travers le projets RSIE3 et 4.<\/p>\n<\/div> La fi\u00e8vre de la vall\u00e9e du Rift (FVR) et la fi\u00e8vre Q sont deux maladies abortives des petits ruminant. <\/strong>Elles sont transmissibles \u00e0 l\u2019homme, <\/strong>et qui sont toutes les deux end\u00e9miques aux Comores et pr\u00e9sentes sur les trois \u00celes<\/strong>.<\/p>\n La surveillance c\u00f4t\u00e9 sant\u00e9 animale d\u00e9tecte r\u00e9guli\u00e8rement des \u00e9pisodes d\u2019avortements chez les ruminants, sans qu\u2019aucune confirmation de laboratoire ne soit effectu\u00e9e. C\u00f4t\u00e9 sant\u00e9 humaine, on note aussi des \u00e9pid\u00e9mies de syndrome similaires \u00e0 la dengue et\/ou des syndromes grippaux, dont ces maladies peuvent en \u00eatre la cause.<\/p>\n Depuis janvier 2016, une surveillance One Health est op\u00e9rationnelle<\/strong>, avec l\u2019appui de la COI. La FVR et la fi\u00e8vre Q ont \u00e9t\u00e9 int\u00e9gr\u00e9es \u00e0 la surveillance sentinelle des fi\u00e8vres au niveau sant\u00e9 humaine. Elles font \u00e9galement partie des maladies abortives au niveau du r\u00e9seau national d\u2019\u00e9pid\u00e9miosurveillance des maladies animales aux Comores (RENESMAC). Des proc\u00e9dures de communications intersectorielles sont fonctionnelles. Des alertes ont \u00e9t\u00e9 d\u00e9tect\u00e9es et investigu\u00e9es collectivement (sant\u00e9 animale\/sant\u00e9 humaine). Les pr\u00e9l\u00e8vements biologiques sont effectu\u00e9es et analys\u00e9s \u00e0 l\u2019IPM ou au CIRAD \u00e0 la R\u00e9union.<\/p>\n<\/div>2007-2008<\/h3><\/div>
2009<\/h3><\/div>
2010<\/h3><\/div>
2012<\/h3><\/div>
2014<\/h3><\/div>
2015<\/h3><\/div>
2016<\/h3><\/div>
2017<\/h3><\/div>
2018-2020<\/h3><\/div>
2019<\/h3><\/div>
Depuis 2020<\/h3><\/div>
La surveillance au niveau r\u00e9gional<\/h2>\n<\/div>
Partage des informations sanitaires <\/h5><\/a><\/li>
Veille internationale<\/h5><\/a><\/li>
E-surveillance r\u00e9gionale<\/h5><\/a><\/li><\/ul><\/div>
Partage des informations sanitaires <\/h5><\/a><\/li><\/ul><\/div>
Veille internationale<\/h5><\/a><\/li><\/ul><\/div>
E-surveillance r\u00e9gionale<\/h5><\/a><\/li><\/ul><\/div>
La surveillance et riposte intersectorielles contre les zoonoses<\/h2>\n
R\u00e9sistance aux antibiotiques au niveau r\u00e9gional<\/h5><\/a><\/li>
Surveillance et lutte contre la rage \u00e0 Madagascar<\/h5><\/a><\/li>
Fi\u00e8vre de la vall\u00e9e du Rift et fi\u00e8vre Q aux Comores<\/h5><\/a><\/li>
Pathog\u00e8nes chez les chauve-souris \u00e0 Maurice<\/h5><\/a><\/li><\/ul><\/div>
R\u00e9sistance aux antibiotiques au niveau r\u00e9gional<\/h5><\/a><\/li><\/ul><\/div>
Surveillance et lutte contre la rage \u00e0 Madagascar<\/h5><\/a><\/li><\/ul><\/div>
Fi\u00e8vre de la vall\u00e9e du Rift et fi\u00e8vre Q aux Comores<\/h5><\/a><\/li><\/ul><\/div>