Le 31 octobre, 16 nouveaux épidémiologistes de terrain ont reçu leur certification dans le cadre de la formation FETP-Frontline One Health, proposée par le réseau SEGA – One Health de la Commission de l’océan Indien (COI). Grâce à cette promotion, les Seychelles comptent désormais 34 épidémiologistes de terrain.
FETP-Frontline : une formation cruciale pour la surveillance épidémiologique
Le programme FETP-Frontline (Field Epidemiology Training Program) vise à former des professionnels capables de répondre rapidement et efficacement aux menaces sanitaires. Comment ? En leur apportant les compétences nécessaires pour détecter, investiguer et gérer les épidémies de manière proactive.
L’épidémiologie de terrain joue ainsi un rôle central dans la protection des populations face aux menaces sanitaires. Elle permet d’anticiper les crises en identifiant précocement les foyers d’infection et les facteurs de propagation, ce qui facilite une réponse rapide et ciblée.
Cette discipline contribue également à la résilience des systèmes de santé, en formant des professionnels capables de répondre aux épidémies émergentes et réémergentes, et de minimiser leurs impacts.
Une formation basée sur l’approche One Health
La formation FETP-Frontline s’inscrit dans le cadre de l’approche One Health. Cette perspective intégrée est particulièrement pertinente pour la région de l’océan Indien. Pourquoi ? Car elle est exposée aux défis liés aux :
- échanges commerciaux
- voyages internationaux
- effets du changement climatique, qui contribuent à la propagation de maladies émergentes et réémergentes
- etc.
Un pool de 273 épidémiologistes de terrain dans la région
Avec cette nouvelle cohorte de 16 épidémiologistes, le programme FETP-Frontline aux Seychelles a permis de former un total de 34 spécialistes en épidémiologie de terrain depuis son lancement.
À l’échelle régionale, la formation FETP-Frontline a atteint 273 professionnels de santé dans l’océan Indien.
Cette montée en compétences est cruciale pour améliorer la résilience sanitaire de la région face aux risques sanitaires croissants.
Elle est rendue possible grâce à la formation proposée par le réseau SEGA – One Health de la COI, mais aussi le soutien de :
- l’Agence française de développement
- l’Union européenne
- le Mauritius Institute of Health
